(musée de rêve) - Ouvert au public depuis 1872, le Met est l’un des plus grands musées d’art au monde. Sa collection réunit plus de deux millions d’œuvres, dénichées aux quatre coins du globe. C’est là tout ce qui fait la fierté de cet établissement d’exception. Beaucoup d’expositions ont su émouvoir les foules de visiteurs qui se bousculent chaque année pour découvrir et y redécouvrir les plus grands artistes. Le Met présente dans toutes ses salles un ensemble de pièces autant égyptiennes, islamiques que sortant de l’antiquité, mais aussi une grande exposition d’instruments de musique pour ravir les plus mélomanes de la ville qui ne dort jamais. Depuis 1980, en plus de ses collections permanentes sur l’Afrique et l’Océanie, le Metropolitan ouvre l’American Wing qui retrace l’histoire la vie quotidienne de la population américaine.

(université) - Plus communément appelée la CUNY, cette université publique est la plus grande faculté urbaine des Etats-Unis. Elle fut fondée en 1971 lorsque plusieurs écoles décidèrent de créer un immense campus qui regroupe au total pas moins de 11 zones différentes formant l’ensemble de l’université. Anciennement la CUNY accueillait principalement des élèves qui n’avaient pas les moyens de rejoindre les écoles privées de la ville, mais en 1975 après la crise fiscale, la gratuité s’est vue retirée pour une taxe sur l’enseignement qui était alors nécessaire. La CUNY est renommée pour sa grande diversité, son ouverture d’esprit, notamment dans les années 70, lorsqu’elle supporte énormément de juifs, rejetés par l’élitisme de l’Ivy League et plus principalement Columbia. Depuis 1983 la CUNY Law School a fait son apparition et les étudiants peuvent désormais y apprendre le droit. Elle a tendance à se tourner vers la classe populaire.

(le grand hôtel) - Construit en 1907, c’est là l’un des plus célèbres hôtels de New York. Situé en face de Central Park, il est un monstre architectural qui fait briller ses propriétaires depuis son ouverture. Son esthétique rappelle par ailleurs celles des châteaux français de la Renaissance, il se distingue au milieu des gratte-ciel et est franchement apprécié par tout le gratin de Manhattan. Le Plaza voit passer beaucoup de gens pressés, mais pour la plupart, ils se noient dans leurs billets de banque.

(vous reprendrez bien un petit verre ?) - Qui n’a pas envie, après une longue journée pleine de réunions interminables de s’affaler dans un pouf avec un collègue ou de profiter à la sortie d’un cours rasoir d’un petit tabouret bien confortable au bar du coin ? Lumière tamisée, ambiance feutrée. Le Vendredi soir, un groupe de jazz vient détendre les oreilles excédées. Les murs de brique rappellent les vieux quartiers, les photos accrochées un peu partout sont le souvenir de ceux qui y ont passé un bon moment et parfois, il y a même une tournée gratuite. Alors, pourquoi pas ?

(fleuriste) - A Manhattan, on fait toujours les choses en grand. Vous ne vous contenterez jamais d’une petit rose à six dollars, si le bouquet de pétunias qu’aime absolument votre grande-tante vous fait de l’œil sur l’étalage, pas vrai ? Mais Rouge Pivoine, ce n’est pas n’importe quel fleuriste, c’est une vraie entreprise familiale avec livraison à domicile et petite musique douce entre tulipes et orchidées. Par contre, si c’est votre anniversaire de mariage… évitez les pétunias.

(la grande avenue) - Elle est coupée par Grand Central et s’étend jusque South Park Avenue, elle est croisement de Madison Avenue, d’ailleurs. Au XXe siècle, Park Avenue devient la principale artère résidentielle des classes les plus aisées de New York. C’est ici que se trouvent les grands magasins de luxe, mais c’est également là que vit la population très riche de Manhattan, aussi sont-ils souvent affairés chez Fauchon et à se satisfaire d’autres gâteries toutes aux prix excessifs que propose le quartier. Pour une quincaillerie, cherchez ailleurs, ce n’est définitivement pas l’allée de “tout à deux dollars”; en fait, c’est un cocon doré.

(la belle avenue) - Elle tient son nom du Madison Square Park et traverse autant l’Upper East Side que Midtown. Très similaire à sa cousine, Park Avenue, c’est là que des centaines de personnes parcourent New York, Manhattan, à la recherche de la paire de chaussures parfaite. Il y en a qui, un café à la main courent vers leur patron, d’autres se rentrent dedans, certains se plaignent, beaucoup sont occupés à fixer l’intérieur des grandes boutiques et la plupart voudraient ne jamais quitter cette avenue qui fait se remplir leurs yeux de visions enchantées, avec les gâteaux de mariage, en face, juste à côté des bouches de métro.

(petite île) - Là où apparaît l’East River se trouve aussi une étroite île, partagée entre les différents arrondissements de Manhattan et le Queens. Elle est longue de trois kilomètres. Y vivent quelques milliers d’habitants, l’île a été renommée en l’honneur de Franklin Roosevelt en 1973. Elle fut longtemps utilisée pour abriter des asiles et un pénitencier, jusque 1935. Aujourd’hui, il reste deux hôpitaux. Les superstitieux n’y trouveront donc pas le lieu de vie idéal, à part si les deux centres de soin leur donnent un peu plus de sécurité d’esprit. L’île est reliée à Manhattan par le métro mais aussi un téléphérique (le Roosevelt Island Tramway), un pont la relie également au Queens. Au nord se situe le phare de Blackwell Island.

(oh Juilliard !) - L’école des plus grands artistes, l’école qui vous fait murmurer le nom des autres, l’école qui ne donne plus envie de dormir, si c’est pour rater un appel de l’administration. Elle fait rêver, Juilliard, elle donne envie; mais elle est privée. Difficile d’y obtenir une place, pourtant, c’est une des plus belles voies vers Broadway. Elle est ouverte en 1905, c’est ici que chaque année, sont formés pas moins de 800 étudiants aux métiers de l’art et du spectacle, entre musique, danse et art dramatique. Elle est en étroite collaboration avec l’université de Columbia.

(vous avez dit bonbons ?) - Cette boutique elle rend les parents livides et les enfants fous. Il y a des couleurs partout, des bocaux partout, des moyens, petits et des grands ! De quoi vouloir mettre la main dedans. Des friandises, à Manhattan, vous n’en trouverez pas tant ailleurs. Mais attention, les caries, ça vient vite, suffit d’oublier de se brosser les dents. Une chose est sûre, ça déborde littéralement de couleurs, c’est plutôt sympatoche, à l’intérieur.

(la belle vie) - Dans l’Upper East Side, on habite pas une maison, on la décore, on la rend belle. Car ici TOUT doit être beau et ce n’est pas les splendides têtes de Manhattan qui diront le contraire. La résidence ici, s’étend entre les grands immeubles et les grandes avenues très chères, très convoitées ici. Vous pouvez y espérer une vie de famille idéale, encore faudra-t-il trouver l’argent pour combler vos caprices, alors, un conseil. Soyez riches. Très vite.