(sous les arcades) - Les néons de l’Apollo font toute sa gloire, à Harlem, il a été après 1935 le berceau des meilleurs scènes, pour la musique noire américaine et par la suite, un haut-lieu new-yorkais, faisant honneur au jazz. L’Appolo Theater compte environ 1700 places. L’Apollo est racheté en 1981, lui est alors rendue sa renommée d’antan au travers du ShowTime at the Apollo qui chaque Mercredi soir donne une chance aux futurs talents de Manhattan de goûter à un public très enthousiaste. Porté dans le soutien aux amateurs, l’Apollo est donc un endroit très populaire, à Uptown. Depuis 1980, l’Apollo retrouve peu à peu toute la magie du lieu de légende qu’il était les décennies précédentes.

(manger à Harlem) - Restaurant typique de Harlem, le Sylvia’s est ouvert dans les années 60, proposant une cuisine très simple, c’est un établissement très convivial qui connait nombreuses visites de hautes personnalités, de passage dans le quartier. En dehors des dîners et des repas servis, il s’agit aussi d’un lieu de rencontre entre critiques culinaires et gastronomes new-yorkais, l’ambiance y est toujours très familiale, la plupart du temps, le Sylvia propose même une vente de plats à emporter.

(coiffeur) - A travers la vitrine, vous verrez souvent votre voisine s’occuper de sa permanente, une manucure parfaite aux ongles et le dernier Interview entre les mains. Ne soyez pas jaloux, parce que les prix brushing-coupe-shampoing y sont très abordables et le service y est vraiment très agréable. C’est dans le vieux quartier que le salon s’est installé en 1977 et depuis, nombre de clients réguliers s’y rendent. Le temps d’une coloration vous pourrez profiter des meilleurs titres de la saison, en tapant du pied sur le carrelage qui se couvre de vos cheveux. Adieu, la ringardise. Adieu les frisottis.

(sous le cerisier) - Beaucoup de parcs bordent les côtés de la ville de Manhattan, mais celui-ci tient sa particularité du cerisier qui le fait porter son nom. Au printemps, c’est tout un plaisir de s’y rendre en amoureux, de se balader en dessous et d’attendre que les pétales tombent sur le visage, parce que c’est vraiment beau. Le parc donne ses couleurs au quartier nord, il y a quelques stands dans les allées et des balançoires, pour les plus petits. Idéal pour oublier un peu l’agitation des rues de New York./div>

(les rues de Harlem) - Quartier résidentiel de Harlem, les immeubles de Sugar Hill sont proches de ce que l’on pourrait trouver à Amsterdam, et c’est assez pittoresque, de marcher dans les rues de Sugar Hill, rien que pour les nombreux disquaires qu’il est possible de trouver à tous les coins. Beaucoup d’artistes y ont des galeries, c’est un quartier assez peu surveillé et il n’est donc pas recommandé d’y traîner tard le soir, sauf si vous voulez profiter de la boîte cachée au fond de la ruelle, à côté des petites retoucheries de la rue principale.

(musée) - Les légendes du jazz y sont présentées sur plusieurs salles, le musée est ouvert depuis 1955, décennie qui précédait la chute du mouvement musical dans les rues de Harlem. C’est vu par les amoureux du jazz comme un petit sanctuaire de ce qui manque tant à la ville, même si certains continuent de se produire pour le plaisir d’entendre. Ici sont présentes toutes les archives d’une musique noire-américaine très appréciée dans le quartier qui aujourd’hui tente de se retranscrire de génération en génération.

(pizzeria) - Pas de Paolo derrière les fourneaux, avouez que c’est un peu triste. On vient le midi au Carrie’s pour ses jolies banquettes rouges et le vieux jukebox du fond. Tout le monde peut venir au buffet du samedi soir, il y a même des soirées karaoke et quelques bonus sur les additions pour que les clients soient satisfaits d’avoir mangé trop de pâtes au pesto. Mélangeant spécialités italiennes et américaines, le Carrie’s propose un large choix de pizzas et même, avec la dernière tendance une pizza sans gluten pour les allergiques. Qui ne connait pas d’ailleurs les réunions de crise aux Carrie’s quand les partiels ont été un échec cuisant. Allez, une part de pizza sans anchois vous remontera le moral, il suffit de s’asseoir et d’ouvrir le menu.

(piscine) - Une piscine nichée entre les deux quartiers principaux, cela ne signifie pas non plus que les combats entre Harlem et le reste de Manhattan ont lieu dans l’eau javellisée au possible des bassins. Ici, on vient pour se détendre et emmener la petite sœur qui s’improvise Ariel dès qu’elle en à envie. C’est parfois le Quartier Général des gamins du quartier, mais chut, on évite de le crier sur les toits pour protéger leur réputation de délinquants qui font des batailles d’eau dans les vestiaires. Le bonnet n’est pas obligatoire...

(bienvenue à la maison) - Chez vous, c’est les grandes tours à l’architecture diverse, qui s’étend sur plusieurs décennies de construction. Il y a beaucoup de petites zones, toutes différentes, toutes indépendantes. A Uptown, il y a toutes sortes de familles, beaucoup y viennent parce que c’est moins cher qu’ailleurs, ce n’est pas le quartier le plus sûr, il est vrai, mais il n’est pas non plus affreux. En fait, avec sa verdure et les voisins qui se connaissent pas mal, c’est une zone de Manhattan dont on ne parle pas assez, mais dîtes-vous que vous y vivrez normalement très bien.